jueves, 31 de octubre de 2013

"Farse": ¿El nombre que responde al querer de Joyce?

"Farce"
¿El nombre que responde al querer de Joyce?

Félix Morales Montiel

El presente comentario busca hacer una pequeña contribución respecto de lo que el Dr. Vappereau proponía en una clase como punto a dilucidar en el escrito “Joyce, el síntoma”, respecto de las páginas 162 y 509 de Finnegan’s Wake y la tolerancia de sí mismo como mujer que Joyce logra hacer. Se propondrán algunas coordenadas para una lectura posible de este pasaje, con la finalidad de que otras personas puedan proponerme su lectura para debatir, o bien continuar con la investigación.

Tomaré lo que comenta Lacan en este escrito, y propondré dos citas que creo que son las relevantes en las dos páginas que cita Lacan, con una traducción muy básica al castellano de lo que pienso que es importante, para luego llegar a unas pequeñas elaboraciones.
 
  1. La palabra “farce” (utilizado en “tour de farce”) existe también en inglés y es muy parecida en sonido a “farts” (palabra en inglés que se puede traducir como “flatulencias”); incluso, en la pronunciación Cockney e irlandesa pudieran ser iguales, aunque de esto no estoy seguro.

  1. En la página 162: “the compositor of the farce of dustiny however makes a thunpledrum mistake by letting off this pienofarte effect as his furst act as that is where the juke comes in”.
    1. Traducción posible: “el compositor de la farsa/flatulencia del destino, sin embargo, hace un garrafal error al dejar este efecto pianoforte como su primer acto ya que es donde el chiste entra”.
    2. Otra traducción posible: “acto de hacer una flatulencia” en vez de “primer acto”.


  1. En la página 509, “He could claud boose his eyes to the birth of his garce, he could lump all his lot through the half of her play, but he jest couldn’t laugh through the whole of her farce becorpse he warn’t billed that way. So he outandouts his volimetangere and has a lightning consultation and he downadowns his pantoloogions and made a piece of first perpersonal puetry that staystale remains to be. Cleaned.” 
    1. Traducción posible: “Él podía claud boose sus ojos para el nacimiento de su gracia, él podría amontonar todo su terreno a través de la mitad de su obra, pero él solamente no podía reírse a través de la totalidad de su farsa/flatulencia porque él no estaba construido así. Así que sacaysaca su volimetangere y tiene una consultación relámpaga y él bajabaja sus pantalones e hizo una pieza/obra de su primera puesía personal que todavíatiesa permanece por ser. Limpiada.”

Aunque hay numerosos empleos de la palabra en la obra, que Lacan haya señalado estas dos páginas, implica que, para él, estos dos empleos se diferencian de los otros de una manera significativa. Esto se puede ver en la página http://www.fweet.org/cgi-bin/fw_grep.cgi?srch=farce&cake=&icase=1&accent=1&beauty=1&hilight=1&escope=1&rscope=1&dist=4&ndist=4&fontsz=100&shorth=0 (buscando “farce” en http://www.fweet.org/pages/fw_srch.php),
 
Creo que este tema de la flatulencia, que aparece en las cartas que sostiene con Nora (http://loveletters.tribe.net/thread/fce72385-b146-4bf2-9d2e-0dfa6ac7142d), forma parte de su tolerancia como síntoma de ella, ya que, a pesar de que intenta despreciarla mediante las flatulencias, hay interrupciones (el garrafal error que entra en el primer acto y no poder reírse a través de la totalidad de su flatulencia), debido a faltas en la constitución (por el compositor y por el constructor). Responde frente a esto escribiendo un puema (“puesy”, con “u” en vez de la “o” en “poesy”, lo cual pudiera acercarse en la pronunciación a contener excremento, “poo”) que tampoco es (falta por ser limpiada).

Creo que el nombre que responde a su querer (“nom qui répond à son voeu”) pudiera estar en relación a “farse” (farsa/flatulencia), y que su tolerancia como síntoma (y mujer) estuviera en poder escribir sobre la interrupción producida en esto debido al Otro como “productor” de la falta-en-ser. Sin embargo, en ambas, se logra tener un objeto artístico a partir, o a pesar, de esto.


martes, 22 de octubre de 2013

«deux textes très courts», segunda parte, de Jean Michel Vappereau


Le contenu

Nous trouvons ce fragment dans un ouvrage de Logique mathématique d'un philosophe français qui a su apprécier très tôt les travaux et les découvertes arithmétiques de G. Boole en matière de syllogistique aristotélicienne, allant jusqu'à présenter cette algèbre de la logique sous l'aspect axiomatique d'un treillis de Boole. Mais ceci est une autre question qui viendra plus loin.
Pour l'instant, lisons :

"Interprétation Conceptuelle (I. C.) : La relation a < b , où a et b désignent des concepts, signifie que le concept a est subsumé sous le concept b, c’est à dire est une espèce par rapport au genre b.
Au point de vue de l’extension, elle signifie que la classe des a est contenu dans la classe des b ou en fait partie ; ou, plus brièvement, que « tout a est b ».
Au point de vue de la compréhension, elle signifie que le concept b est contenu dans le concept a ou en fait partie, que, par suite, le caractère a implique ou entraîne le caractère b.
Exemple : « tout homme est mortel » ; « homme implique mortel » ; « qui dit homme dit mortel » ; ou plus simplement « homme, donc mortel ».
Interprétation Propositionnelle (I. P.) : La relation a < b , où a et b désignent des propositions, signifie que la proposition a implique ou entraîne la proposition b, ce qu'on exprime souvent par ce jugement hypothétique : « Si a est vrai, b est vrai » ; ou par : « a implique b » ; ou plus simplement par : « a, donc b ». On voit que dans les deux interprétation la relation < peut se traduire approximativement par donc.
Remarque. Quelle que soit l'interprétation des termes a et b, une relation « a < b » est une proposition .
Louis Couturat L'Algèbre de la Logique (1905)
édition Librairie Albert Blanchard 1980 p. 5

Présentation de cette curiosité logique ou de ce mystère
Le lecteur notera que dans la seule Interprétation Conceptuelle (I. C.)
- du point de vue de l’extension
la classe des a est contenu dans la classe des b"
- du point de vue de la compréhension
"le concept b est contenu dans le concept a"
Désignerons cette inversion, produite dans la lecture, comme une involution, ici parfaitement justifiée puisqu'elle se produit dans le passage des classes d'extensions des concepts aux concepts eux mêmes qui se correspondent mutuellement et sont transcrit par la même lettre dans chaque cas, le cas de a et le cas de b.

Explications du mystère
L'interprétation conceptuelle (I. C.) suppose que a et b soient des concepts.
Adoptons alors l'écriture proposée par Frege des concepts en tant que fonctions propositionnelles.
a et b s'écrivent alors respectivement a(x) et b(x).
et prenons un exemple de tels concepts en tant que composés de concepts plus élémentaires parmi les trois concepts P(x), Q(x), et R(x).
Ainsi, le choix de
a(x) = [P(x) Q(x) R(x)] et b(x) = [P(x) Q(x)]
nous fourni un cas qui vérifie la relation d'ordre
a(x) < b(x)
dont voici le diagramme à la manière de Euler Venn.



 
Où il est lisible dans le diagramme que
- du point de vue de l'extension, la classe des a(x) est bien plus petite et contenue dans l'extension de la classe des b(x)
- du point de vue de l'écriture explicite, l'énoncé du concept a(x) tel que a(x) = [P(x) Q(x) R(x)] contient bien l'énoncé du concept b(x) en tant que b(x) = [P(x) Q(x)].
Ainsi l'énoncé b(x) = [P(x) Q(x)] est en effet plus petit cette fois, ou plus court, en tant qu'énoncé que l'énoncé a(x) = [P(x) Q(x) R(x)] qui le contient de cette manière.

Le mystère devient énigme
On se demande alors pourquoi ne pas expliquer qu'il s'agit à propos du concept par opposition à sa classe d'extension de son écriture? Parce que les logiciens de cette époque ne considèrent pas qu'il s'agit d'écriture mais d'une supposée compréhension. Ici reste une trace
du psychologisme dénoncé par Frege jusque chez Husserl et dont Wiener montrera à B. Russell l'aspect erroné grâce à son analyse de la paire ordonnée en théorie des ensembles.
"La Logique est une bonne lessive" qui fait disparaître sa matérialité d'écriture effective pour la remplacer par des nuées psychologiques.
 



*
* *


Remarque. Quelle que soit l'interprétation des termes a et b, une relation « a < b » est une proposition .
Par conséquent, lorsqu'une relation notée : <, a pour membres deux relations semblables (ou même une seule), elle ne peut recevoir que l'interprétation propositionnelle, c'est à dire, elle ne peut signifier qu'une implication.
On appelle une proposition primaire toute relation dont les membres sont des termes simples (des lettres); proposition secondaire toute relation dont les membres sont des propositions primaires ; et ainsi de suite.
On voit par là, dés maintenant, que l'interprétation propositionnelle est plus homogène que l'autre, puis que seule elle permet de donner le même sens à la copule < dans les propositions primaires et secondaires."
Louis Couturat L'Algèbre de la Logique (1905)
édition Librairie Albert Blanchard 1980 p. 6

«deux textes très courts»primera parte, de Jean Michel Vappereau


Tous philosophes
Le kanteur universel en logique
des prédicats kantifiés au premier ordre

Nous trouvons dans les Écrits de Lacan un petit problème de logique des prédicats kantifiés qui n'a jamais été spécialement commenté sinon résolu à notre connaissance par aucun de ces lecteurs.

"Qu'être philosophe veuille dire s'intéresser à ce à quoi tout le monde est intéressé sans le savoir, voilà un propos intéressant d'offrir la particularité que sa pertinence n'implique pas qu'il soit décidable. Puisqu'il ne peut être tranché qu'à ce que tout le monde devienne philosophe."
Subversion du sujet et dialectique du désir dans l'inconscient freudien
J. Lacan Écrits (volume 1) p.799, Seuil 1966, Paris

I.
En posant,
si(x,y) : "x s'intéresse à y"
S(x) : "x le sait "
donnons l'expression du concept qui définit le philosophe écrit en logique symbolique contemporaine.

f(x) : y [(si(x,y) ∧ S(x)) ∀z(si(z,y) ⇒ ¬S(z))]

Cette expression vient pour l'expression proche de celle qui se trouve formulée en langue française dans les Écrits. Elle est un peu modifiée, d'une si légère nuance, par nos soins,
"x s'intéresse [en le sachant] à ce à quoi tout le monde s'intéresse sans le savoir"
ou de façon plus proche du mode de transcription symbolique mise au point par les logiciens,
"Il existe y (tel que) x s'intéresse à y [et x le sait] et tout z s'intéresse à y alors que z ne le sait pas."
Nous allons voir l'effet d'élégante symétrie produit dans le calcul, après avoir rétabli le terme de cette élipse dans la langue.

II.

"Sa pertinence n'implique pas qu'il soit décidable"
1 - Si :
∃xϕ(x) : xy[(si(x,y) S(x)) z(si(z,y) ¬S(z))]
nous notons a un tel x qui satisfait f(x), soit,
ϕ(a) : y[(si(a,y) S(a)) z(si(z,y) ¬S(z))].
2 - Mais z étant kantifié par un universel dans cette formule, a doit aussi satisfaire (si(z,y) ¬S(z)) puisque cela est le cas de tout z donnant lieu par conséquence à,
ϕ(a) : y[(si(a,y) S(a)) (si(a,y) ¬S(a))]
3 - Or par le calcul de la coordination, ceci équivaut à,
ϕ(a) :y[(si(a,y) S(a)) ¬(si(a,y)  S(a))]
3' - En posant P(a,y) : (si(a,y) S(a)) l'écriture devient plus simple à lire comme la proposition
ϕ(a) : y[P(a,y) ¬ P(a,y)]
qui est contradictoire c'est à dire un rejet pur et simple sans conclusion qui permette de décider entre P et ¬P si y existe et par conséquent pour a.

III.

"Il ne peut être tranché qu'à ce que tout le monde devienne philosophe."

1 - Si nous revenons à la définition du philosophe par le concept f(x)

ϕ(x): y[(si(x,y) S(x)) z(si(z,y) ¬S(z))]

la seconde partie du concept
z(si(z,y) ¬S(z))
étant kantifié par un kanteur universel, elle se satisfait d'un domaine vide.
Se reporter pour cela au diagramme de Pierce cité par Lacan dés son séminaire : L'identification et surtout à son Écrit intitulé : "Kant avec Sade" où il est précisé que : "Un universel vaut pour tous sinon pour aucun.".
2 - Dans ce modèle
z(si(z,y) ¬S(z))
est vrai par nécessité et notre définition écrite par de caractères symboliques, devient
xϕ(x) : xy[si(x,y) S(x)] du fait que z(si(z,y) ¬S(z))
ce qui n'est plus indécidé d'un philosophe noté : a
z(si(z,y) ¬S(z)) ϕ(a) : y [si(a,y) S(a)].

Jean michel Vappereau
Buenos Aire, le 7 janvier 2009

domingo, 20 de octubre de 2013

Traducción de un fragmento de «Essai d'une histoire raisonnée de la philosophie païenne» de Alexandre Kojève



Diagnóstico relativo al conjunto de la filosofía:
Conclusión a la Onto-Logía estoica en terminos de
Incorporales estoicos y concepto hegeliano.
  • laguna del sistema estoico en el interior mismo de su teoría de los incorporales.
  • separación de la espacio-temporalidad y del lecton
  • oposición entre la filosofía pagana y la filosofía judeo-cristiana (de la encarnación del Jahvé judío) o kantiano (transformada por Hegel en sistema del saber absoluto).

Así, de hecho, el incorporal estoico es a la vez Sentido Y Esencia en potencia, sin ser en acto NI Esencia NI Sentido.
Entonces pues, este incorporal es para nosotros el concepto. Y ese concepto es, para los mismos estoicos, (también) espacio-temporalidad. De modo que se obtiene una Onto-logía auténticamente hegeliana.
- Solamente, de hecho, no hay nada de eso. Porque si los estoicos consideran como incorporales tanto la espacio-temporalidad (descompuesta por otra parte en tiempo y espacio + vacío) como el lecton, no identifican de ningún modo este último a la primera. Sin duda la ligazón de hecho entre la teoría del lecton y la lógica existe también para el estoico, lo mismo que aquella entre su teología y la teoría del incorporal espacio-temporal. Pero lejos de identificar el concepto (en tanto que sentido separado del morfema) con la espacio-temporalidad, los estoicos no llegan a establecer una ligazón cualquiera entre los dos [precisamente porque aíslan los sentidos incluyéndolos como evidencias]. Así, para ellos la “Lógica” (“formal”), incluso prolongada por la teoría del lecton (evidente) queda separada de la “Teología” incluso prolongada por la teoría de lo incorporal espacio-temporal. Porque que esas dos teorías queden aisladas una de otra, el sistema estoico es incompleto y la laguna del sistema estoico se sitúa, si se quiere, en el interior mismo de su teoría de los incorporales, en la medida en que ésta aísla los sentidos y los incluye como evidencias. Si se quiere ver en ésta la onto-logía estoica propiamente dicha, no hay que olvidar que ésta también separa lo que se dice (el lecton en tanto que sentidos “evidentes” o “nociones comunes” separadas) de lo que se habla (la espacio-temporalidad separada de los sentidos) y no habla para nada de sí misma, es decir precisamente de lo que todo eso de lo que se habla tiene en común con lo de eso que se dice.
Siendo esa la onto-logía estoica, no difiere esencialmente de la de Aristóteles. Aquello de lo que se habla queda sin ligazón con lo quede eso se dice. Sin duda, introduciendo la Lógica en el sistema mismo del cual forma parte la Física (y por consiguiente la teología), los estoicos plantearon de hecho y para nosotros, la cuestión del guión (trait d´union) que reúne las dos en una sola y misma onto-logía. Desde ese punto de vista, ellos hicieron un progreso sobre el camino que conduce desde Aristóteles a Kant. Pero en la medida en que la cuestión del lazo entre la “Física” (teología) y la “Lógica” no fue explícitamente planteado, más que por Kant (y resuelto solo por Hegel), Aristóteles puede ser considerado como filosóficamente más “honesto” que los estoicos, en la medida en que él rechazó introducir en su sistema una supuesta “parte” lógica que de hecho queda sin ligazón con las otras. Si Aristóteles en su Organon, habla del discurso “haciendo abstracción” del mundo del cual habla en su sistema, es porque de hecho, él logró tan poco como los estoicos, “deducir” del mundo del que habla, ni el discurso en tanto tal, ni por consiguiente lo que dice él mismo de ese mundo en su filosofía.
Hemos visto que esta incapacidad se debe al carácter pagano (incluso platónico)
de la teología aristotélica (y estoica), es decir a la doble trascendencia del theos anti guo. Ese theos se encarna solo en el Uranos (asimilado por los estoicos al Cosmos entero), pero éste no es discursivo por ser silencioso el acto planetario. En cuanto al discurso humano, en Aristóteles queda sin lazo con el cielo. Lo mismo para el Lecton de los estoicos, (incluidos como conjunto de evidencias aisladas) no tiene ninguna relación con su espacio-temporalidad: el theos permanece mudo y el hombre no es divino; el discurso entonces no es verdadero y la verdad no es discursiva; Parménides y Heráclito se oponen sin reconciliarse. La situación queda entonces la misma que en Aristóteles, incluso en Platón mismo; y así permanecerá hasta que la encarnación del Yavé judío se revele discursivamente en y por la filosofía judeo-cristiana o kantiana (transformada por Hegel en sistema del saber absoluto).
Nosotros vemos así que la onto-logía (des-dogmatizada) de los estoicos, no difiere
esencialmente de la de Aristóteles.
Ahora nos es necesario ver que pasa lo mismo con la energo-logía estoica.
Páginas 130 a 132

Kojève, Alexandre – Essai d`une histoire raisonnée de la philosophie paienne.
Tomo III – La philosophie hellènistique, les néo-platoniciens
c. LES PRODROMES PAIENS DE LA PARA-THESE SYNTETIQUE.
II. Les philosophies dogmatisées (paraphilosophies).
2 L`Aristotelisme dogmatisé: le Stoicisme.
L`Onto-logie stoicienne.

Comentario actual: del chiste al matema
El lecton, en tanto que evidencia (dogmática) y separada de lo espacio-temporal transformado por la noción de discurso inconsciente en tanto que lazo social del cual “se sale uno por uno pero que no podría estar reservado a algunos” retoma bajo el aspecto de “lo que vuelve legible al significado” entre los incorporales matemáticos del discurso analítico: función, aplicación, análisis.
La episteme que se deduce entre significación (lecton), literalidad y espacio-temporalidad es por otra parte más temible por el sujeto de la ciencia de lo que puede admitir y soportar con desenvoltura y facilidad.


J.-M. V.



Traducción/ Versión: Roberto Pinciroli

miércoles, 31 de julio de 2013

Texto de Paula Hochman Vappereau



El sujeto del lenguaje1

La alteridad necesaria

« Ninguna otra cosa funda la función del
significante sino la de ser diferencia absoluta »
Jacques Lacan. De un Otro al otro

El sujeto del lenguaje es una noción que despeja el Psicoanálisis más que la Linguística, porque el sujeto no puede traducirse en una representación- es el yo como instancia quien la acapara. Tampoco consiste en un significante sino en un efecto significante que viene del Otro, donde la alteridad del Otro es algo que el lenguaje crea y no puede significar.
En la Linguística, Jakobson2 plantea la pregunta sobre el misterio de la significación. Cómo surge la significación en el lenguaje ? Cómo explicar, por ejemplo, el hecho que apenas seis fonemas, los de la expresión « nunca más », desprendan un sentido de eternidad, una privación definitiva.
En el Psicoanálisis, Freud y Lacan, extienden esa pregunta al misterio de lo que no es atrapable por la significación. La alteridad será la presencia de lo no-significable. Y es un hecho de experiencia. Frente a un otro que no entendemos, que « no es de la misma parroquia»3, que no está cubierto por una significación compartida, surge la alteridad del otro, que remite al sujeto a su propia división. De la misma manera, un sueño, un acto fallido, un síntoma, una excentricidad cualquiera, cuya significación es inaccesible para el sujeto- actor involuntario de un texto que ignora-, es la experiencia donde algo Otro irrumpe en lo que se es.
Es cuando se introduce la dimensión del Otro- Otra escena en términos de Freud4- como el sujeto puede surgir. Me refiero al aforismo fundamental que dice que el significante que representa al sujeto no funciona mas que para otro significante5, siendo otro de manera absoluta, no en el sentido de total sino de carecer de reciprocidad con el Uno.
La dimensión de alteridad del Otro significante es lo que me interesa comentar ya que de eso depende la existencia lógica del sujeto. Observemos que es la alteridad que la psicosis rechaza, reduciendo el gran Otro al Ideal, y provocando en la época de la psicosis social, tanto los crímenes de masa del racismo, como la otra cara del rechazo al Otro: el igualitarismo y su cruzada para suprimir la diferencia.




Del complemento a la disimetría
« Una mitad es vuestra, la otra es vuestra. . .,

mía, quiero decir; pero si mía, es vuestra,

y así soy toda vuestra ».
W.Schakespeare El Mercader de Venecia.

El sujeto surge como efecto de la díada significante compuesta por un significante llamado Uno que representa al sujeto, para otro significante, llamado S2. En la experiencia del análisis inaugurada por Sigmund Freud, las formaciones del Inconsciente constituyen el enjambre significante anotado S1, que representa al sujeto para Otro significante: el saber inconsciente, anotado S2.
Ello supone una forma de entender el Lenguaje. Puesto que el significante no lleva adherido un significado, para producir sentido debe articularse a otro significante. Que el significante está encadenado, es una ley. Es lo que no rige en la comunicación animal hecha de señales que fijan un referente. Leer en el lenguaje, en cambio, es atender a las concatenaciones significantes por las cuales el acontecimiento de un nuevo sentido puede tener lugar.
El gran linguista Roman Jakobson explica la creación de sentido por el hecho sin-sentido de la oposición fonemática. Un fonema adquiere valor linguístico por su oposición a otro fonema. Un fonema significa otra cosa que otro fonema en la misma posición y ese es su único valor. El valor del fonema se reduce, entonces, a un valor de alteridad. 6
Ahora bien, de qué manera se opone un fonema a otro ? No hay una única manera de crear oposiciones. Acaso el significante Uno, lugarteniente del sujeto, se opone al otro significante, el del saber inconsciente, según la negación clásica donde el otro es la negación del uno ?
Según qué lógica se efectúa esa oposición que desprende como efecto al sujeto ?
Veamos la explicación de un importante linguista : Emile Benveniste. Asegura encontrar el fundamento de la subjetividad en el estatuto linguístico del pronombre personal. El locutor que dice : « yo », se constituye como sujeto en el discurso. El término : « yo » se refiere exclusivamente a una realidad de discurso que designa al locutor que lo pronuncia. Hay tantos referentes de la palabra « yo » como locutores que la emplean. Fuera de su alocución, « yo » carece de entidad. Y no empleo : « yo » sino dirigiéndome a otro, que será en mi alocución un « tù ». Hasta acá, seguimos a Benveniste. Pero cómo explica la relación yo-otro, la de esa díada donde transcurre el hecho de hablar  y en la que se forma el sujeto al designarse « yo »?
En su escrito « De la subjetividad en el lenguaje »7 escribe :
«No empleo yo sino dirigiéndome a alguien, que sera en mi alocución un . Es esta condición de diálogo la que es constitutiva de la persona, pues implica en reciprocidad que me torne en la alocución de aquel que por su lado se designa por yo. » Insiste : « yo plantea otra persona, la que, exterior a mi, se vuelve mi eco al que digo y que me dice  » Y para que no queden dudas, concluye :
« ninguno de los dos términos es concebible sin el otro, son complementarios, pero según una oposición interior-exterior, y al mismo tiempo son reversibles. » « Es en una realidad dialéctica, que engloba los dos términos y los define por relación mutua, donde se descubre el fundamento linguístico de la subjetividad».
Cedemos al apremio de una primera observación : por la relación recíproca entre un yo y un tú, lo que alli obtiene Benveniste es el sujeto como la parte de un todo, que no puede dar el fundamento del sujeto dividido.
La díada benvenistiana consiste en tomar al otro como complemento con el cual formar un todo hecho de dos mitades, englobados por una esfera a la que no le falta nada, a la manera de dos mitades aristofánicas Ni siquiera la relación especular es adaptable a la perfección de una esfera, ya que en la alienación imaginaria se dice « mi » en el lugar del « tú », rompiendo toda armonía del complemento.
La hipótesis de una díada hecha de complementos es el argumento del amor que decreta poco amorosamente : « tú no eres más que lo que yo soy »8 y de donde no puede surgir el sujeto. 9
No es el amor sino la estructura llamada « deseo », donde la relación al otro no consiste en la reciprocidad sino en las operaciones de alienación y separación, el lugar del fundamento del sujeto.
El otro complementario es sólo un otro relativo, ya que la reciprocidad le permite a su vez tomar al uno como su complemento, resultando una unión englobante que disuelve las diferencias en la mutua asimilación. En suma, una relación de complementarios niega evidentemente la alteridad, que no es sostenible como relativa sino como absoluta.
Finalmente, a la pregunta  de qué manera se ligan los dos términos de la díada significante, Benveniste responde : mediante una diferencia simétrica complementaria. Es la diada formada por la negación clásica, caracterizada por el relativismo de la reversibilidad recíproca : el yo para un tú, que deviene tú para un yo, o el exterior como la negación relativa a un interior de manera reversible. En la lógica de la coordinación clásica, la negación es la conexión de dos términos simétricamente inversos.
Si p es verdadero, no-p es falso, y si p es falso, no-p es verdadero. En esa conexión lógica, el  otro de p es su diferencia simétrica, que escribimos con la negación de la equivalencia de la siguiente manera :
(p ⇎ ¬ p)

Donde es siempre verdadero que p no es equivalente a la negación de p.
En esta relación, el otro es un otro relativo, depende del valor de verdad del uno, ya que la negación invierte el valor de verdad. El otro de p, depende de lo que p es como valor de verdad. Nuevamente, la fórmula del amor : « no eres más que lo que yo soy », decide a un otro relativo.
Tomar al otro como complemento, niega la alteridad del otro, su alteridad absoluta, que es la que no depende del uno. En términos más precisos : la alteridad del otro se basa en la no reciprocidad. Ello corresponde a la conexión lógica entre dos términos que Lacan llamó alienación. En dicha operación hay una elección forzada : el sujeto implica necesariamente al Otro, pero ello no es recíproco.
El S1 no está implicado por el S2 , donde el vel alienante corresponde a la negación de la
implicación inversa:
(S1 S2)


Lacan definió la alienación como una diferencia simétrica que una elección forzada vuelve disimétrica10. La relación entre S1 y S2 que Benveniste establece como simétricamente diferentes, es decir, complementarios, está afectada por una elección forzada- el hecho que no hay sujeto sin Otro- que establece entre los dos términos de la díada una relación no de asimetría sino de disimetría. Disimetría es un defecto en la simetria, una falta de simetría, de manera que las dos mitades no encajan, no pueden complementarse, produciéndose un defecto en lo simbólico. Ese defecto en lo simbólico va a producir el efecto llamado sujeto.
El sujeto es la consecuencia de que hay significante y el nacimiento del sujeto se sostiene en el hecho de excluirse del significante que lo determina. Es a partir de esa exclusion como puede nacer.

Algunas conclusiones

La díada significante que da surgimiento al sujeto está formada no por una negación clásica sino por la introducción del Otro como tal. Y la alteridad del Otro se basa en el hecho de la no-reciprocidad, La relación de no-reciprocidad es lo real de la alienación, el hecho que el sujeto se inscribe en el Otro como falta, como no implicado. La alteridad es pues el hecho de una disimetría.
Su consecuencia a nivel de la verdad, es una pérdida de ser, el factor letal en la constitución del sujeto y en la estructura del Otro. El Otro del sujeto del lenguaje es absoluto e incompleto. Y la significación del amor no puede envolver al otro, que se mantiene por la estructura alienante privado de reciprocidad. En el argumento del amor que se dirige a un otro relativo a un mi, se desconoce que lo que liga no es el yo ni el tú sino la dimensión del Otro.
Lo encontramos en la práctica del análisis. Un S1 (una formación del Inconsciente) no puede leerse encadenado a un S1 ; esto es : no se analiza un sueño con otro sueño, ni un síntoma con otro síntoma, es necesario ligar los sueños y los síntomas a un S2, a un significante que viene del Otro, del saber inconsciente.
Es también la razón por la cual el análisis es uno por uno. El significante del síntoma, es decir, de una metáfora (S1) o el significante del fetiche, es decir, de una metonimia (S1) no forman un par complementario con el significante del saber inconsciente (S2). Lo que liga a los significantes es el significante del saber inconsciente, cuya no-reciprocidad con el S1 permite la subsistencia de la díada. El significante del síntoma de Isabel de R, el « no poder dar un paso sin dolor »(S1), implica un deseo que no anda (S2). Pero ello no es recíproco, cada deseo que no anda no necesariamente va a metaforizarse en una dificultad para caminar.
Analizar es descifrar cada vez esa díada que produce al sujeto como defecto y efecto. Para esa tarea, no es viable orientarse por el Ideal, en la búsqueda de alcanzar el complemento. Se trata de dirigirse al Otro, que no promete perfección ni pureza, sino el lugar de la buena fé donde legitimar las metáforas.
Si el sujeto entra en el discurso es por la referencia no recíproca al Otro. Lo que hace lazo social viene del gran Otro y va a dar su estatuto al Inconsciente.
Es el sentido de la afirmación de Levi-Strauss cuando 6 años después del juicio de Nuremberg dice en una conferencia en la Unesco : « lo que hay que salvar es la diversidad »11, sin el Otro, la civilización es inviable.
La noción de complemento orienta la díada en dirección al Ideal.
Veamos tan sólo una palabra que la retórica sin pudor de la psicosis social opone a la cultura : la diversidad fundamental que cita Levi- Strauss, es nombrada por Hitler: «promiscuidad de los pueblos ». Un rasgo que no deja de definir a la psicosis social es la tendencia a reducir la dimensión del Otro a una función de Ideal, el erotismo de las diferencias a un sistema de higiene. Si la diferencia o el defecto, irritan al Ideal y donde cualquier lazo es promiscuo, la tensión, en cambio, entre el Uno y el Otro empuja a practicar el lenguaje como lugar de invención y creación de una estética del defecto.

Paula Hochman Vappereau

Referencias bibliográficas

Benveniste, E. (1966):  Problémes de linguistique générale, 1. Paris: Gallimard.
Freud, S. (2007) Obras Completas. La Interpretación de los sueños. IV Buenos Aires: Amorrortu.
Jakobson, R. (1976) Six leçons sur le son et le sens. Paris :Editions de Minuit.
Lacan,J. (2001)Autres Ecrits. La logique du fantasme. Compte rendu du Séminaire. Pag 323. Paris :Seuil.  
Seminario « Problemas Cruciales del Psicoanálisis » inédito.
Levi-Strauss, C. (1979)Traducción de J.Almela. Antropologia Estructural. Raza e Historia. México : Siglo Veintiuno Editores.
Vappereau, J.M. (2010) El vel de la alienación y su articulación común en la lógica clásica. www.teebuenosaires.com.ar


1 Presentado en la VII Jornada sobre Psicoanalisis y psicosis social. Efectos del discurso psicoanalitico sobre la civilizacion occidental, el 15 de junio del 2013, en el marco del Proyecto de Investigacion UBACyT. Facultad de Psicologia, UBA.
2 Jakobson, R. Six leçons sur le son et le sens. 1976. Editions de Minuit. Paris. Pag 21
3 Es una expresión que Freud toma de Bergson, en su libro « Le Rire », pag 5, 2006, Paris. « Notre rire est toujours le rire d’un groupe...Un homme, à qui l’on demandait pourquoi il ne pleurait pas à un sermon où tout le monde versait des larmes, répondit : Je ne suis pas de la paroisse » (« Nuestra risa es siempre la risa de un grupo...Un hombre, a quien se le preguntaba por qué no lloraba en un sermón donde todo el mundo vertia lágrimas, respondió : Yo no soy de la parroquia). Y Jacques Lacan, en su seminario : Las Formaciones del Inconsciente, lección del 11 de diciembre de 1957, decía : « En d’autres termes, pour que mon trait d’esprit fasse rire l’Autre, il faut, comme quelque part le dit Bergson, et c’est la seule chose bonne qu’il y a dans Le Rire- qu’il soit de la paroisse » (En otros términos, para que mi chiste haga reir al Otro, es preciso, como en alguna parte lo dice Bergson, y es la única cosa buena que hay en La Risa- que sea de la parroquia)
4 La Otra escena (eine andere Schauplatz) donde Freud situaba el Inconsciente, cuya sintaxis puede definirse gracias a momentos privilegiados- sueños, lapsus, chistes- trabajados por esa sintaxis y que nos aportan fragmentos de su escritura.
5 Lacan,J. La Logique du Fantasme, leccion del 16 de noviembre de 1966, « S1, en tant qu’il tient lieu du sujet, ne fonctionne que pour un autre signifiant ».
6 Jakobson, R. Idem. Pag 78.
7 Aparece como capítulo XV, pag 181, en el tomo I de la obra « Problemas de linguística general », Siglo XXI, México, 2007, en la traducción de Juan Almela del libro de Emile Benveniste : « Problémes de linguistique générale », 1, Gallimard, Paris, 1966.
8 Lacan, J. La Logique du fantasme, leccion del 25 de enero de 1967. “ tu n’es rien, que ce que je suis”
9 Lacan, J. Lidentification. Leccion 21 de febrero de 1962. « Le sujet dont il s’agit, celui dont nous suivons la trace, est le sujet du désir, et non pas le sujet de l’amour ! pour la simple raison qu’on n’est pas sujet de l’amour, on est sa victime » (« el sujeto del cual se trata, aquel al cual le seguimos la huella, es el sujeto del deseo, y no el sujeto del amor ! por la simple razón que no se es sujeto del amor, se es su víctima »)
10 Lacan, J. Autres Ecrits. La logique du fantasme. Compte rendu du Séminaire. Seuil. 2001. Paris. pag.323 : « Une différence morganienne d’aspect, s’anime de ce qu’un choix forcé la rende dissymétrique »( « Una diferencia morganiana de aspecto, se anima por una elección forzada que la vuelve disimétrica »)
11 Levi-Strauss, C. Traducción de J.Almela. Antropología Estructural. Raza e Historia. Pag 339. Siglo Veintiuno Editores. México. 1979.

sábado, 13 de julio de 2013

Traducciones: Alexandre Kojève, Observaciones preliminares a un «Esbozo de una fenomenologia del derecho»


Alexandre Kojève
Esbozo de una fenomenología del derecho*
1981 Gallimard









OBSERVACIONES PRELIMINARES





$ 1.

Es imposible estudiar la realidad humana sin enfrentarse, tarde o temprano, al fenómeno del Derecho. Especialmente si consideramos el aspecto político de esta realidad. Y sobre todo cuando nos ocupamos de las cuestiones relativas a la Constitución del Estado, ya que la noción de una Constitución es ella misma una noción tanto política como jurídica. Desgraciadamente el fenómeno del Derecho no ha encontrado aun una definición universalmente aceptada y verdaderamente satisfactoria. También podemos leer en los manuales jurídicos frases como: «En el estado actual de la ciencia, una definición plenamente satisfactoria del concepto “Derecho” está excluida»1. O, hablar de una cosa sin poder definirla, que es en el fondo hablar sin saber de qué se habla. Y en estas condiciones el discurso tiene pocas posibilidades de ser convincente, y hasta de adecuarse a la cosa de la que hablamos.
Sin embargo es necesario decir que nos encontramos en una situación análoga cada vez que tratamos un fenómeno específicamente humano: ya sea el Derecho, o el Estado, la Religión, el Arte, etc... una definición satisfactoria generalmente hace falta. Pero esta observación no nos dispensa para nada de la búsqueda de una definición correcta del Derecho. Al contrario.



*

Sería fácil dar una definición arbitraria de Derecho, a riesgo de negarse a llamar «jurídico» todo lo que es llamado así por otro lado, pero no es coherente con la definición elegida. Pero una definición así tendría poco interés, ya que es imposible simplemente ignorar las enseñanzas implicadas en la lengua y en la historia. Si algo es –o ha sido– llamado «Derecho», es más que probable que no haya sido hecho por casualidad. Pero por otra parte es materialmente imposible reunir en una sola definición todo lo que ha sido llamado «Derecho» en cualquier momento y en cualquier lugar: ese contenido sería demasiado disparatado.
Hace falta buscar un camino intermedio. Este camino no puede, por otra parte, ser otro que aquél en el cual ya está comprometido Platón, seguido por su discípulo Aristóteles, y en el cual nos podemos encontrar muy recientemente aun un Max Weber. Se trata de encontrar la «Idea» (Platón), «Idealtypus» (Max Weber), el «Fenómeno» (Husserl), etc... de la entidad estudiada, un análisis de un caso concreto particularmente nítido, típico, específico, puro. Hace falta descubrir en otros términos el contenido que hace que el caso dado sea un caso de derecho, por ejemplo, y no de religión o de arte, etc. Y habiendo descubierto, es decir habiendo encontrado la «esencia» (Wesen) del fenómeno, hace falta describir de una manera correcta y completa, esta descripción de la esencia no siendo otra que la definición del fenómeno en cuestión.
Habiendo obtenido la definición, hace falta proceder al control. Hace falta pasar revista a los diferentes casos generalmente llamados «jurídicos» y ver si la definición en cuestión puede ser aplicada. Esta confrontación de la idea-esencia con los diversos casos de su realización aportará probablemente los retoques y las precisiones a la definición. Pero si esta última es correcta, se aplicará a la inmensa mayoría de los casos. Esto es mas que probable, sin embargo encontramos los casos llamados «jurídicos» no conformes a la definición, así como los casos conformes que no llamamos generalmente «jurídicos». En esos casos tenemos el derecho de rectificar el uso lingüístico o histórico. Pero al hacerlo, es necesario cada vez mostrar y explicar el por qué del error. En un caso hará falta relevar los rasgos que permitieron confundir este fenómeno dado con un fenómeno jurídico. En cualquiera de los casos habrá que indicar los rasgos que han recubierto el aspecto jurídico del fenómeno a punto de volverlo irreconocible.
Sólo después de haber pasado revista de todos los diferentes tipos de fenómenos humanos y de haberlos repartido en jurídicos y no jurídicos (religiosos, políticos, morales, artísticos, etc.) de manera de que no quede ningún tipo no clasificado, podemos estar seguros de haber encontrado una definición satisfactoria, es decir aplicable a todos los fenómenos en cuestión y a ellos solamente. Y aun faltaría completar la descripción fenomenológica con un análisis de la subestructura metafísica (cosmológica) y ontológica del fenómeno descrito, para evitar el riesgo del advenimiento en el futuro de un caso nuevo, forzando a revisar la definición que sería conforme a los casos realizados en el presente y el pasado. Por supuesto que no he tratado de alcanzar este ideal en las páginas que van a seguir. Por una parte he suprimido deliberadamente todo lo que habría sido un análisis metafísico u ontológico. Por otro parte, incluso la descripción fenomenológica está probablemente lejos de ser perfecta, ya que su control no ha sido empujado muy lejos: no he confrontado más que muy pocos casos llamados jurídicos con la definición que propongo del fenómeno «Derecho».
La descripción del fenómeno «Derecho» que doy en la Primera Sección tiene un carácter netamente provisorio (lo mismo, por otra parte, que el contenido de las otras dos secciones). Pero dicho esto propondré una definición de Derecho que, en mi opinión, tiene en cuenta la esencia misma de este fenómeno. Esta definición permitirá fijar las condiciones de realización de esta esencia. Finalmente, en conocimiento de la esencia del Derecho y el modo de su realización, podremos terminar la Primer Sección con una comparación de la actividad jurídica con las otras actividades humanas, que permitirá demostrar la especificidad y la autonomía del Derecho.



$ 2.

Para Platón, la esencia de un fenómeno subsistía por fuera del tiempo. Dicho de otra manera, una definición correcta sería - según él – válida en todas partes y siempre. Desde Hegel generalmente no pensamos más así. Admito, en todos los casos, que los fenómenos humanos (que no son solamente naturales, animales) nacen en el tiempo y «viven», es decir se modifican y desaparecen.
No es suficiente, entonces, definir el fenómeno Derecho e indicar las condiciones de su realización. Hace falta mostrar aun en el acto antropógeno, que engendra al hombre en tanto tal en el tiempo, el aspecto que hace nacer en el hombre el fenómeno jurídico. Y hace falta ver si este fenómeno constituido en el tiempo no sufre una evolución temporal en su esencia misma.
Es la Segunda Sección la que deberá dar una respuesta muy provisoria a las cuestiones del origen y de la evolución. Supongo conocidos y admitidos los principios fundamentales de la filosofía hegeliana, y trataré de aplicarlos al problema del Derecho.
Por el momento quisiera solamente mencionar que el análisis genético de las esencias no implica necesariamente un relativismo sociológico o histórico. En efecto, el fenómeno aislado, en su hic et nunc particular, no es «absoluto»: tal derecho dado no es el Derecho, absoluto y definitivo; ese que ha sido «justo» ayer puede no serlo mañana. Pero si todo lo que existe en el tiempo cambia por esto mismo, el tiempo en tanto que tal no cambia. Ni el conjunto de los fenómenos temporales, que puede entonces ser llamado «absoluto», si se quiere. Asimismo, si todos los sistemas jurídicos particulares propuestos en el curso de la historia se ordenasen en un todo sistemático, que implique todas las posibilidades jurídicas, ese todo no tendría más nada de «relativo». Y por relación a ese todo, sus elementos, todos siendo «relativos» en sí mismos, tendrán también un valor «absoluto». En otros términos, la evolución del Derecho puede alcanzar una meta final y realizar así un progreso objetivo.
Por otra parte, el hecho que el Derecho se constituye en el tiempo no prueba en absoluto que un sistema jurídico definitivo sea imposible. Un sistema será definitivo, incluso «absoluto» si contiene las normas jurídicas vuelto efectivamente imposible todo acto susceptible de modificar ese sistema o de suprimirlo. Solamente, para que sea así, hace falta suponer que el sistema es perfectamente comprensible él mismo, que haya agotado todas las posibilidades teóricas del Derecho, sea en las implicancias, sea en las exclusiones y las devoluciones entonces inofensivas.
Así el sistema «absoluto» debe implicar todos los otros: realmente o idealmente. Debe «comprenderlos» en sí y «comprenderse» él mismo. Pero el puede comprenderlos como estados pasados, y puede comprenderse como un resultado de esos estados, como su integración.



$ 3.

Un sistema jurídico absoluto tendrá una estructura bien definida, donde todos los fenómenos jurídicos posibles encontrarán su lugar. Incluso un sistema relativo, realizado en un momento cualquiera de la evolución histórica, tenderá a tomar una forma «total», que englobará todos los fenómenos jurídicos realizados en esa época. Podemos, entonces, estudiar el Sistema de Derecho mismo sin suponer que sea el que ha arribado al término de su evolución. Solamente hace falta admitir que un sistema tal puede ser incompleto y que su estructura no puede ser más que provisoria.
Es en este sentido que trataré de esbozar un Sistema de Derecho en la Tercera Sección de este estudio. Pero me atendré a las generalidades y el análisis quedará fragmentario.



1STERNBERG. Allgemeine Rechtslehre, Leipzig 1904, vol 1. p. 21.

 *Traducción en progreso de Marcelo Esmoris y Matías Domínguez.